samedi, mai 20, 2006

Pourquoi j'invente des histoires et des personnages ?
C'est en fait un de mes hobbies incontrôlé... je ne peux m'empêcher de demander "Et si...". A ce moment je vois des choses incroyables : tel un film, je vois défiler des évènements que je voudrais qu'il arrive et aussi d'autres que je ne voudrais absolument pas qu'il arrive. J'ai une imagination qui me joue des tours et que je ne contrôle pas toujours. Du coup j'ai dans la tête des dizaines de récits que je pourrais raconter tel un scénariste à la recherche d'inspiration. "Là j'imagine que la personne que j'aime est en train de réviser dans sa chambre alors je ne dois pas la déranger. Elle trouverai bizare que je le fasse d'ailleurs. Mais elle pourrait avoir besoin d'aide et elle n'ose pas me demander. Ou elle veut une distraction qui lui remontrait le moral. Alors, je monterai, je lui raconterait ceci, cela, la blague que j'ai inventé. Je reste quelques minutes et je prétexte que je dois réviser et je pars. Mais si je vais dans sa chambre elle saura que j'ai le béguin pour elle alors je vais la rendre nerveuse et elle ne pourra pas être concentrée pour ses révisions et moi non plus. Elle rattera l'examen ensuite. Ou alors elle sera génée si elle me trouve anti-patique et nous ne nous parlerons plus comme avant...etc." Bref ça part dans des scénarios de films ou de série B. Bon, là c'est un scénario lié à la réalité, mais quand il s'agit d'une de mes histoire où le héros est un jeune garçon plein de courage auquel il arrive plein de difficultés insurmontables, je construis des enchvêtrements bien plus compliqués... (Vous comprendrez en lisant qq paragraphes en dessous). Juste ce qui m'embête c'est que ce n'est pas vraiment mon métier d'imaginer la vie des gens, le futur, le passé, la création du monde, ou la vie dans un monde imaginaire... L'ingénieur est vraiment proche de la réalité, les atomes, la chaleur, l'intensité du courant, l'écoulement du fluide, la conservation d'énergie, le frottement... bref des choses terre-à-terre.

Nab’schmet – Charles Montez – juin 2004 à mai 2006

Mon idée initiale était de dessiner le personnage d’un récit que j’étais en train d’inventer dans ma tête. Je l’ai d’abord fait sur papier, puis scanné et je l’ai peint et retouché informatiquement ces dernières vacances avec le logiciel Photoshop.
Ce personnage, que j’ai appelé Nab‘Schmedt, est un être magique maléfique immortel qui se présente toujours sous le visage d’un jeune garçon au visage d’ange. Sous cette apprence qui éloignent tous soupçons, il cherche secrètement à faire échouer les entreprises humaines en les sabotant en cachette.
Pour l’instant il chercher la perte des héros de mon histoire et il leur fait croire qu’il est ami avec eux… Mes héros forment un équipage de jeunes marins qui sont à la fois pêcheurs, aventuriers et pirates car leur but est de trouver un moyen de subsistance de la mer grâce à leur bateau, qui est la seule chose qu’ils possèdent. D’où des aventures palpitantes en perspective avec de l’émotion et de l’héroïsme ! J'espère qu'un jour je pourrai venir à bout de ce projet de récit.

1 commentaire:

Laul a dit…

Charly,

Je lis que tu as l'imagination fertile, que les histoires se piétinent dans ta tête. C'est une chose excellente.
Mais je ne vois pas en quoi c'est incompatible avec tes études. Un ingénieur n'est certes pas un romancier. Il ne doit écrire que des choses vérifiable. Mais avant d'avoir effectué la moindre recherche, n'a-t-il pas dû imaginer où chercher?
Beaucoup de grandes découvertes ont dues être pensées avant d'être tout simplement.

La Terre ronde (plutôt que plate), les atomes (en-deçà des cellules), les galaxies (et non la Terre centre de l'Univers), le vide spatial (à la place de l'éther), le neutrino, le boson,... (des particules décrites mais jamais observées). Tout cela a demandé énormement d'imagination avant d'aboutir.
Aujourd'hui, un scientifique pense être sur la voie pour unifier les 4 forces universelles. Il lui a fallu concevoir 20 nouvelles particules pour y arriver et inclure le tout dans un espace à 8 dimensions.
C'est une théorie contraire à celle des cordes. Mais cette dernière aussi réclame de pouvoir aller très loin dans sa tête...

Dans les écrivains, on peut citer Bernard Werber qui était journaliste scientifique. Donc une personne en contact permanent avec ces choses si terre-à-terre, mais qui doit parler des idées de tous, dans ses articles. Aussi différentes soient-elles.
Par la suite, il a écrit plusieurs nouvelles, plusieurs séries de livres également, et toujours avec des idées très scientifiques et très philosophiques dans ses pages.

Je ne peux donc que t'encourager à poursuivre et à réconcilier tes différents intérêts qui ne sont justement pas si différents que ça les uns des autres.

Laul